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Le Noël magique des tout-petits

Dans les magasins et les centres commerciaux, un air de fête rend l’ambiance chaleureuse et conviviale. Les jouets ornent les étagères et il est même plus que probable de croiser quelques pères Noël ici et là. Pour les enfants, c’est certainement leur moment préféré de l’année. En attendant le 25 matin, leur imagination vagabonde.

Ils sont tous gagas de ce grand bonhomme. Ils l’imaginent comme ils le voient à la télé : grand avec un ventre bedonnant et une longue barbe blanche, tout de rouge vêtu et vivant dans un château enchanté où il fait très froid. Lorsqu’ils en rencontrent dans les centres commerciaux, ces petits choux se disent bien qu’ils sont loin d’avoir la même tête que le papa Noël, le vrai. Qu’importe ! Le plus important, c’est que leur liste de cadeaux est faite, qu’ils ont été sages – du moins, ces derniers jours – et qu’ils recevront dans quelques jours, au matin de Noël, de magnifiques cadeaux.

 

Lucas, 2 ans et demi, et sa cousine Shaina, 6 ans, sont impatients. «Le père Noël m’a demandé ce que je voulais. On s’est parlés au téléphone. Je lui ai dit que je veux un train et un bulldozer»,dit Lucas avec un air mignon à croquer. Shaina, elle, comme beaucoup d’enfants de son âge, est une grande fan d’Elsa, la reine des neiges. Alors pour ce Noël, elle a demandé une magnifique poupée. Et tant pis si l’année dernière elle avait demandé la même chose. «J’aime trop la reine des neiges»,lance-t-elle avec les yeux pétillants. Et ce papa Noël alors, elle l’a déjà vu ? «Non, je fais toujours dodo quand il vient.»

 

Si les enfants sont sur leur petit nuage, pour les parents, c’est une autre histoire. Comme monsieur le père Noël vit au pôle Nord – oui, oui, si loin –, il a fallu s’y prendre tôt pour que tout soit prêt pour le grand jour. Car même si ce grand monsieur distribue des cadeaux à tous les enfants du monde, n’empêche que dans leur vie à eux, un budget s’impose.

 

Ces derniers jours, Mercia et Hansley, les parents de Lucas, ont été en mode repérage. Dans les magasins et centres commerciaux où les cadeaux rivalisent les uns avec les uns, ils doivent parfois se montrer rusés et plutôt inventifs. «On lui dit qu’on vient voir les modèles au magasin pour qu’on puisse dire au père Noël le jouet qu’il veut exactement. Plus tard, nous le laisserons avec grand-mère pour revenir au magasin et vous connaissez la suite»,confie la jeune femme avec un petit air d’espièglerie.

 

Nawsheen et Naajiyah aussi connaissent bien ces petits rouages. Chaque année, ces deux sœurs doivent rivaliser d’idées pour filer en douce faire leur transaction avant de revenir à la maison pour les mettre en lieu sûr. Et tout ça, en faisant extrêmement attention à ne pas se faire prendre au risque de causer une catastrophe internationale.

 

Les gâter

 

Il ne reste plus que quelques jours pour qu’elles finalisent les derniers achats pour leurs filles respectives, Zaheerabee, 5 ans, et Shaista, 7 ans, qui sont excitées en attendant le soir de Noël. Cependant, il faudra qu’elles soient gentilles pour que le père Noël ne les oublie pas. Au cas contraire, «papa Noël sera en colère»,lance Naajiyah.

 

Heureusement, la grand-mère est là et elle compte bien les gâter. Si Zaheerabee a demandé «une poupée bébé avec son biberon et un sac à roulettes», Shaista, elle, attend une bicyclette. Mais attention, pas n’importe laquelle, celle «avec son petit panier sur le devant». Et quoi d’autre ? «Une poupée de la reine des neiges.»Indétrônable celle-là, dis donc.

 

Pour Marteen et sa sœur Joanie, venue passer les fêtes avec sa famille à Maurice, cette année, il y aura du monde au pied du sapin le 25 matin. Pas de stress pour autant. Un budget a été voté et la liste, bien que longue, est là. Pour Noah, 6 ans, ce sera une tablette, Alizée, 6 ans aussi, des Barbie et une maison. Pour Elicia, 10 ans, ce sera un smartphone et Maeva, 3 ans, une voiture. «Pour avoir tout ça, il faut le mériter les enfants. Il faudra être très gentils»,prévient Marteen.

 

Petit sourire en coin, les mamans ont, quoi qu’il arrive, l’intention de tout faire pour faire plaisir à leur bout de chou. Et dire qu’au final, c’est le père Noël qui a tout le mérite. Mais chut, ça, ils ne doivent pas le savoir !