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La triste histoire de Vanessa qui perd 2 bébés en 2 ans

Aux côtés de son époux et de sa fille, elle garde espoir de pouvoir construire, un jour, une grande famille.

Elle a le visage empreint de tristesse, les larmes aux yeux. Lorsque nous rencontrons Vanessa Fangoo à son domicile, à Clairfonds, Vacoas, elle ne peut contenir ses émotions. Cette jeune femme de 32 ans a récemment perdu un enfant, Raphaël, décédé le 7 mai. Ses funérailles ont eu lieu le même jour à l’église St Julien.

 

Ce dernier est né le 12 février, soit trois mois avant terme, à l’hôpital Victoria, Candos, et a rendu l’âme près de trois mois plus tard suite à des complications de santé. «Ce que j’ai vécu, je ne le souhaite à personne. Certaines douleurs sont insurmontables», confie Vanessa qui est aussi maman de la petite Angelina, âgée de 6 ans.

 

Sa tristesse est d’autant plus grande que c’est le second enfant qu’elle perd en deux ans. Samuel, né le 21 avril 2014 à seulement six mois de grossesse, est décédé trois semaines après sa naissance, suite à des complications respiratoires. «Deux enfants à la suite, vous imaginez ma peine !» s’exclame Vanessa.

 

Lorsqu’elle accouche de son second enfant, elle garde espoir qu’il rentre à la maison : «J’espérais pouvoir le tenir dans mes bras, lui caresser le visage, le serrer contre moi.» Tout était d’ailleurs prêt à la maison pour l’accueillir : le berceau, les vêtements, les petites chaussures… Même Angelina, l’aînée, avait hâte de jouer avec son petit frère. «C’est très dur pour nous de lui expliquer que ses deux frères sont décédés», confie Jean Marc, le mari de Vanessa, âgé de 42 ans.

 

Durant trois mois, Raphaël était à la Neonatal Intensive Care Unit. Il a subi deux interventions à l’intestin. La première, le 13 mars, est une réussite. «Mais le 17 avril, son état se détériore. Une seconde intervention est nécessaire. Cependant, des complications de santé surviennent», explique Vanessa d’une voix tremblante. L’enfant avait des problèmes à l’intestin, accompagnés d’eau dans les poumons.

 

Le 4 mai, son mari et elle reçoivent un appel disant que l’état de santé de Raphaël se détériore. Trois jours plus tard, ce dernier décède. Mais, souligne Jean Marc, «on garde espoir de pouvoir, un jour, donner un petit frère à Angelina. Pour le moment, la priorité, c’est la santé de mon épouse et son bien-être».

 

Selon le ministère de la Santé et de la qualité de la vie, 2 564 enfants sont nés avant terme de 2010 à 2014. Parmi, certains arrivent à survivre, d’autres non. Comme Raphaël et Samuel, qui laissent derrière eux des parents anéantis par la douleur.