• Mama Jaz - Sumrrà : prendre des risques musicaux avec le jazz
  • Karine Delaitre-Korimbocus : Kodel, une nouvelle adresse dans le paysage de Belle-Rose
  • Oodesh Gokool, le taximan attaqué au couteau : «Mo remersie piblik»
  • Arrêté pour vol et possession d’objet volé - L’avocat Akil Bissessur affirme : «Mo ena kamera ki demontre tou»
  • Un conducteur ivre tue un motocycliste de 63 ans, à Haute-Rive - Rita, l’épouse de Harryduth Ghoorbin : «Mo misie pann resi trouv figir nou deziem ti zanfan»
  • Concours de beauté - Priyadarshi Dowlut : une Miss mauricienne en croisière
  • Moi, Ansley, ma passion pour la déco, mon combat contre le cancer et ma rage de vivre
  • Trois ans après le décès de 11 patients de l’hôpital de Souillac : le cauchemar des dialysés se poursuit
  • Le MSM s’active - Pravind Jugnauth à Camp-Ithier : «Il faut de la continuité et de la stabilité»
  • Opposition : une alliance fragilisée qui veut convaincre malgré tout

Happy Mauritius Challenge : À la recherche du… bonheur

Connaissez-vous le pouvoir de la gratitude ? Cela pourrait vous faire un bien fou, selon la psychologue qui lance un challenge pas comme les autres.

Patate time. Non, il ne s’agit pas d’éplucher des pommes de terre – même si ça fait des frites et que ça rend heureux – mais de l’avoir, la patate. De s’offrir des plages de smile, des vagues de bien-être, des embruns de contentement et des marées de joie. Are you ready ? C’est ce que vous réserve le Happy Mauritius Challenge (HMC) qui aura lieu du 10 au 21 juin. Ce défi-bonheur, mis en place par la psychologue Pascale I. Bodet, débute dans quelques jours en ligne. Afin d’y participer, il faut vous inscrire en envoyant un courriel (voir plus bas). En attendant de faire le pas dans une direction qui fait du bien, il vaut quand même mieux en savoir un peu plus. Juste question de ne pas s’avancer en terre totalement inconnue. Parce qu’une promesse de bonheur proposée par une personne que vous ne connaissez pas – en plus, elle est gratuite ! –, ça fait forcément un peu flipper.

 

Don’t worry, be happy. Ce challenge s’inscrit dans une vision, celle de la psychologue et son Happy Mauritius Project : «Avoir une île Maurice qui est happy.» Dans la pratique, il s’agit de faire un exercice, «simple mais efficace», tous les soirs chez soi, au moment d’aller se coucher pendant dix minutes : «La journée est finie, c’est le moment de souffler, de se créer un espace rien qu’à soi. Le temps de réfléchir que nous ne sommes pas que des human doings mais bien des human beings. C’est aussi simple que ça la voie du bonheur ?Absolument, affirme-t-elle. Néanmoins, elle n’en dira pas plus sur les aspects pratiques, laissant à ceux qui se sont inscrits, la joie de découvrir quel est ce devoir-bonheur. Mais elle lève le voile sur le cœur même de ce «travail» sur soi. Le thème de ce chemin intérieur à faire s’oriente vers la gratitude. Un terme qui n’est pas nouveau, explique la professionnelle : «C’est un concept qui existe depuis des siècles, on n’invente rien. Les religions, la philosophie, en ont parlé.»

 

Sauf que, désormais, avec une approche scientifique, il est possible de«muscler votre aptitude au bonheur» grâce à la gratitude : «Là, on se base sur la recherche scientifique et on peut dire que ça fonctionne. Et le HMC sera l’occasion de pratiquer de la gratitude dans le concret, dans le réel.» C’est également une façon d’aborder la psychothérapie autrement, explique Pascale I. Bodet : «La psychothérapie se concentre souvent et traditionnellement sur des thérapies, sur les maladies mentales. On s’intéresse à ce qui ne va pas bien. Mais pourquoi on ne s’intéresserait pas à ce qui va bien.»C’est de là que découle ce challenge de gratitude qui s’inscrit dans la psychologie positive. 

 

«Etre plus réceptif, plus positif» 

 

Tout ça peut sembler un peu abstrait. Mais votre cerveau vous dira «merci», assure-t-elle :«Quand on pratique la gratitude, cela construit des connexions neuronales nouvelles, ce qui permet d’influencer le système nerveux et la façon de fonctionner du cerveau.» À force de prendre le temps au quotidien, on contraint le cerveau à prendre une nouvelle direction, un autre fonctionnement. Eh oui ! Vous êtes capable de modifier votre gestion des événements de la vie, votre façon d’appréhender les vagues de joie, de tristesse et de stress : «On n’est pas obligés de toujours fonctionner de la même façon, on peut update, redéfinir notre fonctionnement.» Sympa, non ? 

 

Surtout que les résultats, ça donne quand même envie. Comme des frites-ketchup : «Renforcer les connexions de notre cerveau permet d’être plus réceptif, plus positif.» Face à une situation donnée, on peut soit faire le/la ronchon/ne, soit en tirer le meilleur : «Qu’on positive ou qu’on rumine, ce sont différents neurotransmetteurs, différentes hormones, qui s’activent. Si on est négatif, on est moins bien.»

 

Prendre la voie du bonheur, c’est se faire du bien dans tous les sens du terme, explique la professionnelle : «Le bien-être a des effets sur la santé physique, sur nos relations. Quand on se sent bien, on se sent plus résilient au stress, on dort mieux, on est plus efficace, plus productif. Au boulot, par exemple, des études ont prouvé qu’un employé happyfait plus efficacement son travail qu’un travailleur qui ne l’est pas.» Néanmoins, précise la psychologue, il ne faut pas s’attendre à une euphorie généralisée. La souffrance n’est pas effacée. Elle fait d’ailleurs partie de l’existence. Mais se lancer dans un challenge, c’est une façon de s’offrir les outils afin de modifier sa façon de réagir aux douleurs de la vie, aux situations difficiles. C’est aussi pour mieux se connaître soi-même et accepter ses émotions, même si elles sont négatives. 

 

Le but ultime de ce challenge, c’est bien sûr d’avoir la patate. «De se sentir, en phase avec soi et les autres ; c’est ça le bonheur, s’il faut que j’en donne une définition simple», conclut Pascale I. Bodet. Et pour vous, quelle est la définition du happiness ? Nous avons posé la question à certains d’entre vous. Réponses ci-contre. 

 

Comment ça fonctionne ?

 

Une petite inscription pour commencer : il faut s’inscrire sur le lien suivant : http://bit.ly/HAPPYMauritiusChallenge. Ensuite, il faudra suivre les instructions de Pascale I. Bodet. Elle vous contactera par mail. Un groupe privé sera également disponible sur Facebook si vous souhaitez partager votre expérience (mais ce n’est pas obligatoire). Pour en savoir plus, vous pouvez faire un tour sur la page Facebook de la psychologue : https://www.facebook.com/pbodetpsychologue/.

 


 

Happy ?

 

Ils ont répondu à une question, une seule : qu’est-ce qui vous rend heureux ? 

 

Hans Ungapen : «Cet instant où tu rentres à la maison, un vendredi, après une dure journée de travail et que tu sais que c’est le week-end et que, lundi, c’est férié.»

 

Shafick Curumtally : «De voir des gens heureux autour de moi. Ça me rend heureux à chaque fois.»

 

Anouchka Antoinette : «Des choses simples : ma famille, mes amis, manger, dormir, faire de la musculation. Ce sont mes indispensables.»

 

Loïc Lim : «Passer du temps avec mes proches, manger de bonnes choses, faire ce qui me passionne en toute liberté.»

 

Kensley Suddoo : «Le bonheur de mes parents. Depuis toujours, ils ont travaillé dur pour satisfaire mes besoins et mes envies, en s’oubliant presque. Après tous ces sacrifices, c’est ma responsabilité de m’assurer qu’ils soient heureux. Et un sourire de leur part suffit à me rendre happy