Cette jeune fille avoue avoir eu des relations sexuelles avec plusieurs partenaires en l’espace d’un an. Elle a fini par dénoncer ces hommes, qui auraient profité de sa naïveté et de sa situation familiale précaire pour abuser d’elle, à la police.
Anna (prénom fictif) aurait dû se retrouver sur les bancs d’un collège. Comme la plupart des adolescentes de son âge. Réfléchir à son avenir, rêver de sa future carrière professionnelle. Mais tel n’est pas son cas. Cette jeune fille, qui habite une région du Nord, dit avoir déjà connu cinq partenaires sexuels à seulement 13 ans. Si elle avoue avoir été consentante pour avoir des rapports sexuels, n’empêche que délit il y a eu. Car ses «ex-petits amis», comme elle les appelle, âgés de 18 à 22 ans, ont eu des relations sexuelles avec une mineure. Et aux dires de la jeune fille, ils lui remettaient des sommes d’argent variant entre Rs 100 et Rs 200 après avoir couché avec elle. Aujourd’hui, les jeunes hommes se retrouvent dans de beaux draps puisque l’adolescente les a dénoncés à la police. Trois d’entre eux ont même déjà été arrêtés.
Cette affaire aurait pu ne jamais s’ébruiter si la mère d’Anna, jugée comme une child beyond control, n’avait pas signalé sa disparition à la police. «Elle a pour habitude de rentrer très tard à la maison. Elle n’en fait qu’à sa tête. C’est pourquoi, dans la nuit du dimanche 6 avril, je suis allée faire une déposition au poste de police de la localité. Je savais qu’elle allait finir par rentrer, mais j’ai dû faire cette démarche pour qu’elle sache que je ne plaisantais pas. Par la suite, quand elle a été retrouvée et interrogée sur ses fréquentations, elle a avoué avoir eu des relations sexuelles avec plusieurs hommes», explique la mère de l’adolescente. Suite à ces révélations, la Child Development Unit a été alertée et la déposition d’Anna à la police enregistrée en présence de sa mère.
Naïve et ne connaissant pas vraiment ce que dit la loi concernant les relations sexuelles avec mineure, la jeune fille n’hésite pas à dire, à qui veut l’entendre, qu’elle était bel et bien consentante pour avoir des relations sexuelles avec les cinq partenaires. «Je ne savais pas que c’était un délit», avoue-t-elle, timidement. Concernant les modiques sommes d’argent qu’elle recevait, l’adolescente ne voit pas non plus quel mal il y avait à cette pratique. L’environnement précaire dans lequel elle évolue au quotidien y est certainement pour quelque chose. Cette aînée d’une fratrie de cinq enfants vit avec sa famille dans une petite maison en tôle qui ne comporte qu’une chambre à coucher. Une bicoque délabrée et dépourvue de tout le confort matériel.
«Mon mari est atteint d’un problème mental depuis cinq ans et touche une pension d’invalidité, explique la mère. Notre situation financière n’est pas évidente. Et j’ai cinq enfants dont je dois m’occuper. Il est regrettable que ma fille profite de la situation pour n’en faire qu’à sa tête même si je lui donne toujours des conseils.»
Dans le sillage de cette affaire, les trois suspects déjà arrêtés répondent d’une charge provisoire de «causing child to be sexually abused.» Deux habitants de Montagne-Longue, soupçonnés d’avoir eux aussi eu des relations avec Anna, sont toujours recherchés par la police.
Violée à 58 ans par trois hommes
Elle aurait vécu le pire moment de sa vie le jeudi 10 avril. Cette habitante d’un faubourg de la capitale a porté plainte pour viol à la police. Elle allègue que, ce jour-là, elle se trouvait dans une voiture qui allait en direction de Plaine-Verte quand le conducteur l’aurait conduite dans un endroit qui lui était étranger. Une fois sur place, le chauffeur en question aurait été rejoint par sept autres hommes. Selon les dires de cette dame, trois des sept individus l’auraient alors violée à tour de rôle. À un moment, elle a pu, dit-elle, s’enfuir pour aller se réfugier dans un endroit boisé où elle aurait passé un appel téléphonique à une amie, lui racontant sa terrible mésaventure. L’amie en question a prévenu la police qui lui a alors prêté secours. Transportée à l’hôpital, la victime a été examinée par un médecin de la police qui aurait confirmé l’agression. Les présumés agresseurs sont activement recherchés par la police.
Attouchements sexuels sur une fillette de 8 ans
Elle a gardé son terrible secret durant près d’une année. Mais elle a fini par laisser éclater la vérité. Elle, c’est une fillette de 8 ans seulement. Le 10 avril, elle a expliqué à sa mère, qui habite dans l’ouest de l’île, que, depuis 2013, elle aurait subi des attouchements sexuels de la part de son cousin âgé, lui, de 13 ans. La Child Development Unit a été informée et mène une enquête pour tirer cette affaire au clair.