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Défiguré après une agression à l’acide | Venkatesh Camdoo, 19 ans : «Aidez-moi à avoir une nouvelle vie»

Deux longues et douloureuses années se sont écoulées depuis qu’il a été victime, par erreur, d’une agression qui a ravagé son visage. Depuis, sa vie a complètement changé. Ayant déjà subi plusieurs interventions chirurgicales qui ont coûté environ Rs 1 million et ont endetté lourdement sa famille, ce jeune homme d’origine modeste fait appel à votre générosité afin de compléter ses traitements. Un cri du cœur poignant.

Grandet svelte, Venkatesh Camdoo a toujours caressé le rêve de devenir policier. Mais ce rêve qu’il a nourri durant toute son adolescence lui estdésormais inaccessible. Car depuis deux ans, la vie de ce jeune homme a basculé dans une horreur sans nom. Le 10 janvier 2015, alors qu’il se trouvait à bord d’une voiture à Cottage, en compagnie de trois amis, il a été agressé à l’acide par un groupe d’individus. Arrêtés, ces derniers ont confié aux enquêteurs qu’ils s’étaient trompés de cible. Depuis, ils ont été remis en liberté conditionnelle (voir hors-texte).

 

Venkatesh, qui avait alors 17 ans, s’est, lui, retrouvé au mauvais endroitau mauvais moment et doit en subir les conséquences, de très lourdes conséquences, toute sa vie. Un terrible épisode qu’il n’oubliera jamais. «J’ai senti ma peau qui disparaissait sur mon visage. C’était horrible. J’avais chaud et je ressentais de fortes brûlures», raconte le jeune homme de 19 ans qui nous reçoit chez lui, en présence de ses grands-parents, en ce jeudi 1erdécembre.

 

Venkatesh a un côté du visage complètement ravagé par l’attaque à l’acide dont il a été victime. Un visage qui attire les regards, choqués, attristés ou simplement curieux, où qu’il aille. C’était dur pour lui au début mais au fil des mois, il s’y est habitué et n’y prête plus vraiment attention. «Je me concentre sur ma guérison. J’ai plusieurs autres opérations à faire. Et j’envisage aussi une reconstruction faciale car je veux avoir une vie normale.» C’est ainsi qu’il ne cesse de faire le va-et-vient àla clinique Darnéoùil est traitépar un chirurgien plasticien français qui vient régulièrement dans l’île.

 

Vrai calvaire

 

Depuis son agression par erreur, Venkatesh a déjà subi trois importantes interventions chirurgicales et plusieurs autres mineures. Ses parents, Madhvi et Sunil, employés d’hôtel dans le département de Housekeeping, ne gagnent pas de gros salaires mais ont dû contracter un prêt de Rs 1 million pour financer les soins de leur fils jusqu’ici. Mais ce dernier n’est toujours pas tiré d’affaire. Ses très graves brûlures nécessitent d’autres soins médicaux estimés à plus de Rs 400 000. «Mes parents ne peuvent obtenir d’autre prêt. Je fais un appel à la générositédes Mauriciens. Aidez-moi à avoir une nouvelle vie», lance-t-il,désespéré. 

 

Son existence depuis deux ans est devenue un vrai calvaire.«Je ne vis plus depuis que j’ai été attaqué. Je dois sans arrêt suivre des traitements, me faire opérer. Au quotidien, c’est la galère. Je dois appliquer une crème trois fois par semaine. Elle coûte très cher, soit Rs 2 000. Et il m’en faut deux chaque mois. Je dois aussi prendre beaucoup de précautions quand je sors. Ne pas m’exposer au soleil, entre beaucoup d’autres choses. Du coup, je sors très peu», confie-t-il tristement. S’il est aujourd’hui en vie, c’est en grande partie grâce au soutien de ses parents, de ses grands-parents et d’un de ses oncles. «J’avais été admis aux soins intensifs de la Burns Unitpendant huit jours. Puis, j’ai passé deux mois en salle. Lorsque je suis rentré chez moi, j’ai aussi beaucoup souffert. Je ne dormais pas la nuit. Il faisait chaud et mes plaies suppuraient. Mes parents ontacheter un climatiseur pour me soulager. Quand mes parents sont au travail, ce sont mes grands-parents qui prennent soin de moi.»

 

Aujourd’hui, il contemple sesrêvesbrisés avec douleur. «J’ai dû arrêter l’école après mon agression. Cette année-là, je devais participer aux examens du School Certificate. J’ai tout perdu.»Sa vie est terriblement monotone : «Toutes mes journées se ressemblent. Je reste à la maison, je fais la sieste ou regarde la télévision. Je vais à mes rendez-vous quand il le faut.»

 

Son grand-père Narain est aux petits soins pour lui au moment de notre rencontre avec lui. Il déplore que lenquête policière sur lagression de son petit-fils n’ait pas encore abouti. «Les suspects ont été relâchés sous caution et depuis, nous ne savons pas où en est l’enquête. Ces individus doivent être condamnés pour ce qu’ils ont fait», lâche-t-il avec colère. En attendant, Ventakesh compte sur votre soutien afin de retrouver sa joie de vivre.

 

Retour sur les faits

 

Le 10 janvier 2015 est une date que Venkatesh Camdoo n’oubliera jamais. Alors âgé de 17 ans et en vacances scolaires, il s’était trouvé un petit boulot dans une usine à Cottage afin de se faire un peu d’argent de poche. Mais le jour fatidique, vers 9 heures, alors qu’il est à bord d’une voiture avec trois amis, des individus lui lancent de l’acide en plein visage. Transporté d’urgence à l’hôpital, il est immédiatement admis aux soins intensifs. Par la suite, la police arrête trois individus :Moonien Nadaragen, Saraspadee Soopramanien et Kavinash Meenowah, tous des habitants de Grand-Baie. Interrogés, ils avouent avoir agressé le jeune homme par erreur. Selon eux, c’était le patron de l’usine qui était visé.

 

Soyez généreux

 

Si vous souhaitez venir en aide à Venkatesh Camdoo, le numéro de compte suivant est à votre disposition : Mauritius Commercial Bank - 062471260.