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Chagos : SAJ toujours au front»

La revendication de Maurice sur la souveraineté de l’archipel des Chagos et le retour des Chagossiens sur leur terre natale sont indissociables. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth (SAJ), à l’Assemblée des Nations unies le vendredi 23 septembre lors de son discours qui était consacré en majeure partie à la démarche de Maurice d’avoir recours à une Advisory Opinionde la Cour internationale de Justice. Lors de son intervention à la tribune des Nations Unies, le Premier ministre a ainsi sollicité le soutien des États membres de l’ONU pour appuyer la démarche de Maurice de récupérer ses droits sur les Chagos.

 

«Nous croyons que cette assemblée a le devoir d’assister à l’achèvement du processus de décolonisation. Notre pays pense qu’un avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur l’archipel des Chagos aidera sans aucun doute l’Assemblée générale des Nations unies à s’acquitter de ses responsabilités», a déclaré le PM. Et d’ajouter que cette requête n’a pas été faite pour se confronter aux Britanniques, mais qu’il s’agit tout simplement d’une demande légitime faite dans un esprit de bonne foi. Il a insisté que le déplacement des Chagossiens de leurs îles en 1965 est une violation du droit international et des résolutions 1514, 2066, 2232 et 2357 de l’Assemblée nationale.

 

Et alors que Londres avait signifié son envie de discuter et de faire de nouvelles propositions afin de trouver une solution à ce litige territorial d’ici juin 2017, SAJ a rencontré, le jeudi 22 septembre, le Britannique Boris Johnson, Foreign Secretary, en présence d’Olivier Bancoult, leader du Groupe Réfugiés Chagos, qui fait également partie de la délégation mauricienne à New York. Le chef du gouvernement a insisté sur le fait que Maurice a toujours voulu trouver «une solution à l’amiable»,mais que les tactiques dilatoires de Londres ont poussé Maurice à porter le sujet à la 71e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

 

Boris Johnson a, lui, fait part des craintes de la Grande-Bretagne quant à la sécurité des Chagossiens dans l’éventualité d’un retour sur l’archipel. Un argument qui a été balayé d’un revers de la main par SAJ et Olivier Bancoult, qui ont précisé que la question ne se pose pas puisque des centaines d’étrangers y travaillent et y vivent actuellement. Lors de son discours devant l’Assemblée nationale des Nations unies, le chef du gouvernement a également lancé un appel à la France pour qu’un dialogue soit ouvert sur le litige territorial de Tromelin.