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«Bonzour», la nouvelle aventure de La Sentinelle

Nad Sivaramen avec une partie de l’équipe éditoriale de Bonzour.

Sa naissance était très attendue. Et l’accouchement s’est conclu de façon heureuse vendredi matin. Dans la grande famille de la presse mauricienne, on demande le petit dernier ! Il est tout nouveau, il est tout beau et il est né le 17 mars dans les locaux de La Sentinelle. Il s’appelle Bonzour et, selon la formule consacrée, il se porte bien et a réussi ses premiers pas. 

 

Distribué gratuitement à travers l’île pour son lancement, le nouveau quotidien a reçu un accueil des plus favorables, selon Nad Sivaramen,  directeur des publications :«"Maquette de tabloïd novatrice", "Une cover storyqui accroche car elle résume le système mafieux en place", "Des visages inconnus et frais", "Un positionnement humain qui étonne de la traditionnelle presse quotidienne" sont les commentaires qui émanent du terrain.»

 

Avec l’humain au cœur de toutes ses pages, «Bonzour, votre zournal toulezour», en vente à Rs 10, se dévoile au fil de ses rubriques : Actu, Faits de société, Vizaz, Proximité, Il était une fois, English Corner ou encore La voix du peuple, entre autres, explique Stéphanie Techer, chef dédition à Bonzour. Il promet d’accompagner les Mauriciens du lundi au vendredi. «Ce nouveau quotidien aux ambitions humbles veut redonner à la Mauricienne et au Mauricien leur voix au chapitre des actualités mauriciennes. Nous avons choisi des journalistes de différentes générations pour mieux refléter les perspectives citoyennes de notre pays arc-en-ciel, explique Nad Sivaramen. Comme la vingtaine de titres de notre groupe de presse, dont 5-Plus dimanche.» 

 

Il poursuit :«Notre engagement sera avant tout apolitique et citoyen. Si certains avancent, à tort, qu’un ancien conseiller de Ramgoolam pilote l’équipe ou le journal, cela relève soit de la désinformation volontaire, soit d’un signe de panique qui n’a pas sa raison d’être puisqu’une démocratie ne peut que se renforcer avec une nouvelle présence médiatique. 

 

Outre d’être conseiller de Ramgoolam, Subash Gobine, puisque c’est de lui dont il s’agit, a été rédacteur en chef de The Nation, Le Militant, The Sunet collaborateur au Défi.Subash n’est qu’un d’une multitude de plumes journalistiques. Pour Bonzour, je mise surtout sur des jeunes comme Estelle Bastien, Djameel Pathel, Yassine Carrim, Carine Tourette, Yasin Denmamode, Vinesen Abel, Nafiisah Peerbaye, Reema Tiwari-Meetoo, Selvanee Vencatareddy, entre autres, plus toutes les plumes de La Sentinelle. Soit une force de frappe de plus d’une centaine de journalistes.» 

 

Comment distinguer entre les deux quotidiens du groupe La Sentinelle ? «L’express est et restera le quotidien de référence, celui qui informe les décideurs et le grand public. Bonzourse veut être un journal davantage de proximité, qui mettra l’accent sur l’humain, les visages, en faisant mieux connaître ceux et celles qui occupent ou qui subissent les actualités.»

 

Rendez-vous est donc pris pour demain, lundi, afin de suivre l’actualité à travers les pages de Bonzour. «C’est un challenge journalistique, une aventure humaine passionnante, une redécouverte de notre pays et de notre métier», conclut Nad Sivaramen.