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Barlen Vyapoory, vice-président de la République : «Il faut stopper ces trafiquants qui tuent notre jeunesse»

Son année a été marquée par son accession au poste de vice-président le 4 avril. Une nouvelle mission qui lui tient à cœur, lui qui a connu plusieurs engagements sociaux et politiques au fil des années. Paramasivum Pillay Vyapoory, plus connu sous le nom de Barlen, vice-président de la République, amoureux des planches, des livres, de la langue anglaise et grand défenseur de l’environnement, parle de l’année écoulée et de ses attentes pour 2017.

Si vous deviez définir 2016, comment le feriez-vous ?

 

Sur le plan personnel, je dirais que 2016 a été une très belle année. J’étais en Afrique du Sud où j’exerçais comme haut commissaire et où j’ai vécu de très belles expériences. Puis, en mars, j’ai été nommé vice-président de la République, une excellente nouvelle pour moi. Je considère que c’est une belle façon de servir mon pays. On m’a investi d’une mission et je voudrais bien la mener car c’est pour moi un honneur. 

 

Comment cela se passe-t-il pour vous depuis que vous êtes à la vice-présidence ?

 

Cela se passe très bien. Je suis souvent sollicité pour des fonctions diverses. Et c’est un honneur de répondre présent à chaque fois que je le peux. Comme je l’ai dit lorsque j’ai pris mon engagement, je vais naturellement faire tout ce que j’ai à faire selon les prérogatives de la Constitution. Je suis souvent invité par des ONG ou dans des écoles. Le social et la jeunesse de notre pays sont des causes qui me sont chères. Je prends la parole à chaque fois que je le peux. Je me fais un devoir de passer des messages à nos jeunes. Surtout par les temps qui courent. Dans un monde d’abondance, il faut savoir faire un choix. Il faut savoir chercher, il faut savoir se chercher et il faut savoir se trouver surtout. Je dis toujours à nos jeunes : il faut travailler à se réaliser, à s’améliorer. 

 

Si on vous dit accidents de la route, drogues synthétiques et violences domestiques, que répondez-vous ? 

 

Que de tristesse. Dans chacun de ces cas, il y a des pleurs, des victimes. Concernant les accidents de la route, le chiffre actuel, qui est de plus d’une centaine, est alarmant. Il faut travailler à faire reculer ces chiffres. Trop, c’est trop. Il nous faut travailler encore et encore pour diminuer le nombre de morts sur nos routes et en finir avec la souffrance. Continuons avec les campagnes, continuons à sensibiliser, continuons avec les développements routiers et, surtout, faisons tout pour être responsables sur les routes. La situation concernant les drogues de synthèse est également dramatique. 

 

Il faut continuer à lutter, à se battre, contre les dealers surtout. C’est un mal qui ronge bien des familles et bien des pays. Aux Philippines, par exemple, on tue même les trafiquants. C’est pour dire à quel point ce fléau est difficile à contrôler. Mais il ne faut pas lâcher prise et abandonner la lutte. Il faut stopper ces trafiquants qui tuent notre jeunesse. Osons croire qu’on va les stopper. Il faut les traquer. Un gros travail est aussi à faire pour diminuer la consommation. Il faut cibler les jeunes et les alerter sur ce danger. La clé, selon moi, c’est l’éducation, dès le plus jeune âge. 

 

Quel est l’événement qui a marqué votre année ?

 

Mon accession au poste de vice-président de la République, un rôle que je prends très à cœur. Sur un plan plus vaste, je dirais que le dossier de Metro Express m’intéresse beaucoup. Je trouve que ce serait un bon moyen de venir à bout du problème d’embouteillage. Sinon, sur le plan international, le Brexit et l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis ont retenu mon attention, surtout pour leurs conséquences directes sur les relations de ces deux pays avec Maurice.  

 

Vous avez assuré, à quelques reprises, le rôle de président en l’absence d’Ameenah Gurib-Fakim. Comment cela s’est-il passé ?

 

J’ai assuré ce rôle avec le même dévouement que j’assure la vice-présidence.

 

Que souhaitez-vous aux Mauriciens pour 2017 ?

 

Je souhaite que tous les Mauriciens s’engagent à donner le meilleur d’eux-mêmes pour arriver à faire une différence. Je souhaite également que tous prennent la résolution de donner le meilleur d’eux-mêmes pour que le pays prospère. 

 

Quels sont vos voeux pour le pays ?

 

Qu’il y ait plus de paix, moins d’accidents, moins de violences, domestiques ou autres, et surtout qu’on arrive à trouver une solution au fléau des drogues synthétiques. Je souhaite à l’ensemble des Mauriciens d’être fiers d’eux-mêmes et à tous, de joyeuses fêtes et une bonne et belle année 2017.