Il y a un an, ses parents avaient lancé un appel de détresse lorsqu’il avait dû être amputé d’une jambe. Mais malgré le temps qui passe, l’état de santé du petit ne s’améliore pas et il est à nouveau hospitalisé. Les Mauthoor font à nouveau appel à la générosité des Mauriciens.
Voilà deux ans que la maladie s’est invitée dans la vie de cette famille. Deux ans que les Mauthoor, des habitants de Roche-Bois, luttent contre ce mal qui menace la vie d’un des leurs. Le petit Elven, 6 ans, est atteint du syndrome néphrotique, aussi appelé néphrose, soit d’une affection des reins qui a mené à l’amputation de sa jambe droite il y a un an. Depuis, il allait mieux mais récemment, son état s’est encore détérioré et il est à nouveau hospitalisé à La Réunion depuis quelques semaines. Il a une fois de plus besoin des Mauriciens pour l’aider à s’en sortir.
Son père Sachin Mauthoor, chauffeur de profession, lance un SOS. «Mon enfant est à La Réunion avec sa mère. Il est très malade et seul son traitement là-bas peut le sauver. Mais l’argent fait défaut», explique-t-il. «C’est pour cela qu’on fait appel à la générosité des Mauriciens. On ne veut plus voir souffrir notre fils. Son amputation à un jeune âge a été pénible et on ne veut pas repasser par de telles épreuves. Aidez-nous à trouver l’argent nécessaire à sa guérison, s’il vous plaît. On a pu compter sur les Mauriciens après notre précédent appel. On sait qu’on peut encore compter sur eux.»
Sachin et Lovenah Mauthoor revivent le même cauchemar qu’en décembre 2014, jour où l’état d’Elven s’est détérioré, quelques mois après la découverte de sa maladie. Il a été amputé peu après. Si avec les traitements, le petit avait retrouvé le sourire, son état, en cette période, inspire à nouveau de vives inquiétudes.
Surveillance régulière
Dans un document en date du 5 décembre 2016, émanant du Centre hospitalier universitaire (CHU) de La Réunion, le docteur Valérie Leroy fait le point sur l’état de santé du petit garçon. «Elven est atteint d’une maladie rénale chronique à risque de complications graves impliquant le pronostic vital. Son état de santé nécessite une surveillance clinique régulière en consultation, au minimum tous les mois, des bilans biologiques réguliers et un minimum de deux jours d’hospitalisation par an, afin de faire le point avec les spécialistes pédiatriques sur différents points.»
Il est impératif, explique-t-elle, qu’il soit suivi : «Toute dégradation de son état de santé peut obliger à une hospitalisationprolongée. Un traitement quotidien à base de molécules onéreuses est absolument nécessaire au maintien d’un état de santé satisfaisant. Ces médicaments doivent être pris impérativement tous les jours (…) pour un minimum de deux ans à partir d’aujourd’hui. Une dégradation de son état de santé peut nécessiter l’adjonction d’autres thérapeutiques onéreuses. La prise en charge de la pathologie d’Elven est malheureusement très difficile à Maurice, du fait de l’absence de spécialistes disponibles et de traitements adéquats.»
Face au courage de leur petit Elven, pas vraiment conscient de la gravité de son état, Sachin et Lovenah tiennent le coup. «Il ne se laisse pas abattre», souligne Sachin, précisant que son fils n’a pas eu de répit depuis que la maladie a pointé son nez. Pas timide pour un sou, Elven s’est vite habitué à se déplacer sur une seule jambe et est pour ses parents un rayon de soleil qui leur donne la force de continuer à se battre.
Avec tous les papiers officiels en main, les Mauthoor se lancent à nouveau dans une opération solidarité pour récolter de quoi financer le traitement d’Elven. Deux numéros de compte au nom de Lovenah Mauthoor sont disponibles pour des dons, à la SBM : 04236200015508 et à la MCB : 000441985114. Même si le temps presse, la petite famille ne se décourage pas. «On croit dans la générosité des Mauriciens. Nous avons besoin très vite d’environ Rs 450 000», explique Sachin qui espère que ce cauchemar fera bientôt partie du passé.
Elven, lui, accompagne ses parents dans toutes leurs démarches, tout en gardant le sourire malgré le mal qui le ronge